Ouvrez la 21e porte de notre calendrier de l’Avent. Elle renferme une anecdote vécue au Strahlhorn et un prix correspondant.
Nous voulons terminer en beauté une semaine d’alpinisme en Valais. Pendant cinq jours, nous avons bénéficié d’une météo radieuse et avons choisi le Strahlhorn en guise de couronnement. Notre cordée de trois arrive à la Britanniahütte. Nous avons déjà plusieurs sommets dans les jambes et nous nous réjouissons de notre dernière ascension. Après un souper ravigotant et un peu de vin rouge valaisan, nous cherchons le sommeil pour quelques heures.
Le réveil sonne à 2h. Se lever, se passer un peu d’eau froide sur le visage et lacer ses chaussures. La longue ascension par l’Allalingletscher nous attend. Déjà lors de la descente pour rejoindre le glacier, je me sens exténuée. Peu importe, je continue ma route, un pied devant l’autre. De toute façon, il n’y a pas vraiment matière à discussion. Nous arrivons ensuite à la hauteur du Rimpfischhorn. Là, j’ai dans l’idée d’atteindre tranquillement le Strahlhorn par l’Adlerpass. Mais mes deux amis ont un tout autre projet.
Ainsi, avant le col, nous bifurquons à gauche et nous coupons directement en direction du sommet. Et tout à coup, rien ne va plus. Chaque pas, chaque mètre de dénivelé est une torture. Notre cordée est forcée de s’arrêter tous les dix mètres, car je suis hors d’haleine. Mes batteries sont complètement à plat. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, nous finissons par atteindre le sommet.
Je n’avais encore jamais été aussi épuisée de toute ma vie. Je ne peux même plus parler. Par contre, je parviens à savourer l’instant. Le soleil qui se lève, la vue grandiose et mon état pitoyable. C’est à la fois absurde et d’une incroyable beauté. Une expérience qui restera gravée à jamais dans ma mémoire.
Michelle Stillhard est généraliste RH et gère toutes les questions liées au personnel chez Bächli.
Derrière la porte du jour se cache un chapeau Rio Melange de Capo. Parfait pour une petite sieste tranquille sur la terrasse d’une cabane après une course épuisante !
Malheureusement, ce prix a déjà été tiré au sort.
Ouvrez la dernière porte de notre calendrier de l'Avent. Derrière elle se cache l’histoire passionnante d'un week-end de freeride face au Piz Bernina et un prix correspondant
Ouvrez la 23e porte de notre calendrier de l’Avent. Elle renferme l’histoire d’une randonnée à ski sur du sable et un prix correspondant.
Ouvrez la 22e porte de notre calendrier de l’Avent. Vous allez y découvrir l’histoire captivante d’une course de raquettes inutilement épuisante ainsi qu’un prix correspondant.
Ouvrez la 20e porte de notre calendrier de l’Avent. Elle renferme une aventure vécue dans les Dolomites et une nuit dans un bivouac datant de la première guerre mondiale. Elle est bien entenduaccompagnée d’un prix correspondant.
Ouvrez la 19e porte de notre calendrier de l’Avent. Elle renferme l’histoire d’une première course en montagne et de l’amour pour le trail running ainsi qu’un prix correspondant.
Ouvrez la 18e porte de notre calendrier de l’Avent. Elle renferme l’histoire d’une escalade nocturne sur la Costa Blanca et un prix correspondant.
Il n'y a pas encore de commentaires sur cet article.
Ecrire un commentaire