Autrefois, j’étais une coureuse pure et dure. Ma discipline était le semi-marathon. J’aime toujours bien courir sur l’asphalte, mais je ne recherche plus la performance à tout prix. Durant mes meilleures années, j’ai réalisé le Greifenseelauf en 1h40. J’étais douée pour les lignes droites rapides sur asphalte. Un jour, j’ai eu l’idée d’une course en montagne.
Pour je ne sais quelle raison, je me suis inscrite à la course du Hörnli. C’était une décision spontanée, parce que j’avais un peu de temps et que je voulais essayer quelque chose de nouveau. Le parcours vers ce sommet de l’Oberland zurichois, qui culmine à 1133 mètres, ne fait même pas 5 kilomètres. Je n’ai donc pas changé grand-chose à mon entraînement habituel. C’était une erreur.
Je n’avais en effet pas vraiment pensé aux 500 mètres de dénivelé, ni au sol inhabituel pour moi. Je me suis retrouvée sur le carreau peu après le départ. Derrière moi, un garçon courrait à un rythme paisible. Je lui ai dit qu’il pourrait facilement me dépasser. Sa réponse : « Si je fais ça, tu sors de la course. Je suis la voiture-balai. »
Si cette expérience a été frustrante, elle m’a aussi ouvert les yeux. La course du Hörnli m’avait tellement achevée que cette discipline a piqué ma curiosité. À petits pas, j’ai osé courir sur des terrains difficiles et avaler du dénivelé. Aujourd’hui, je suis une passionnée de trail running et j’arrive même à courir jusqu’au sommet du Hörnli sans avoir mal aux jambes pendant une semaine.
La narratrice
Yvonne Hennet est responsable du graphisme chez Bächli Sports de Montagne. Quatre fois par année, vous recevez dans votre boîte aux lettres son projet le plus important : le magazine Selection.
Le prix du 19 décembre
Derrière la porte du jour se cache une soft flask de Salomon. Les soft flasks sont parfaites pour les trail runners, car elles sont peu encombrantes et évitent la déshydratation.
Malheureusement, ce prix a déjà été tiré au sort.
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