Postes vacants

Newsletter

DE | FR | IT
  1. Actualité
  2.  > 
  3. Blog

Fibres amortissantes: tout savoir sur les cordes d’escalade

Richard Heinz, vendredi, 11. octobre 2024

Sans corde, pas d’escalade ! De nombreuses courses en montagne et en haute montagne seraient également impossibles. Voici un aperçu des types de cordes courants, des critères de sélection et des méthodes de production.

Très tôt, on a détourné des cordages de la navigation pour les attacher autour du corps afin de retenir une chute en montagne ou pour descendre en rappel. Ces cordes, statiques et lourdes, n'étaient toutefois pas très fiables et les défaillances étaient courantes. Les cordes d'escalade actuelles sont des textiles spécialisés de très haute technicité. Elles sont normalisées, testées et disposent d'une telle réserve de sécurité qu’elles ne se contentent pas d'empêcher les chutes mortelles, mais permettent de pratiquer l'escalade comme un sport, comme un jeu avec les limites. 

Le plus grand jalon dans le développement a été l'invention de la corde âme-gaine en 1953 par le fabricant allemand Edelrid (à l'époque Edelmann & Ridder), qui a combiné une âme dynamique avec une gaine résistant à l'abrasion. Depuis, cette construction est reprise pour toutes les cordes d'escalade. Le respect des exigences légales minimales pour les cordes d'escalade ne pose donc plus de problème. Depuis, les fabricants s'efforcent de rendre leurs cordes encore plus résistantes à l'abrasion, plus hydrofuges, plus légères et plus agréables à manipuler.

Les types de corde et leur utilisation 

Les cordes à simple sont les plus répandues. Le diamètre des cordes à simple se situe entre 8,5 et 11 mm, le plus souvent de 9 à 10 mm. Lors de la certification ou du test normatif, la chute normalisée (hauteur de chute de 4,8 m, facteur de chute de 1,7) est effectuée avec un bloc d'acier de 80 kg. Les cordes à simple sont principalement utilisées pour l'escalade sportive. Les normes et directives en vigueur ne font pas de distinction entre une utilisation en falaise ou en salle. Les cordes à simple sont également utilisées en terrain alpin, surtout en haute montagne où les cordes à simple courtes de 30 à 40 m dominent.

La manipulation simultanée de deux cordes est toujours un peu plus compliquée qu’une seule corde. C'est pourquoi leur utilisation doit être bien maîtrisée. « Les cordes à double sont surtout utilisées lorsqu'on doit effectuer de longs rappels », explique Matthias Schmid, acheteur chez Bächli. En effet, en attachant les deux cordes ensemble, on double la longueur que l’on peut descendre en rappel. Ces cordes permettent encore d'assurer deux seconds en cas de cordée à trois. Grimper avec deux cordes augmente aussi la sécurité si l’on évolue dans un terrain avec des arêtes vives. Avec deux cordes, on applique soit la technique de la corde à double, soit la technique de la corde jumelée. La différence peut sembler menue, mais en termes de charge, d'exigences et de normes, la situation est toute autre. Avec une corde jumelée les deux brins doivent toujours cheminer ensemble et être passés ensemble dans les mousquetons des dégaines. 

Pour les cordes à double, en revanche, il est possible de mousquetonner alternativement l'un ou l'autre brin. Cela évite par exemple le tirage en terrain alpin ou dans les voies sinueuses lorsque les points d’assurage ne sont pas bien alignés. La technique de la corde à double est également souvent utilisée en cascade de glace et mixte, pour diminuer la force de choc sur les points d’assurage. Les cordes à double présentent des diamètres entre 6,9 et 8,5 mm. Les cordes les plus fines ne sont certifiées que comme cordes jumelées, alors que la plupart des cordes à doubles courantes répondent aux deux certifications. La différence ? Dans le cas de la corde jumelée, la chute normalisée est effectuée avec une masse de 80 kg sur les deux brins, alors que dans le cas de la corde à double, la masse n'est que de 55 kg, mais appliquée à un seul brin.

Cas spécial : cordes statiques

Les cordes dynamiques présentées jusqu'ici s'allongent toutes considérablement sous charge. Mais il existe également des cordes (hyper)statiques qui ne s’allongent pratiquement pas. Grâce à une âme en Dyneema ou en aramide très résistante, il est possible d'obtenir des cordes très fines et légères avec une résistance très élevée. Ces cordes d’environ 6 mm de diamètre sont généralement utilisées comme corde de hissage (escalade en big wall), sur les glaciers ou comme corde de secours pour les rappels. Ces cordes statiques ne doivent en aucun cas être utilisées pour l’escalade en tête, car un choc pourrait avoir des conséquences fatales en raison du manque de dynamisme. 

La Rapline d'Edelrid, qui combine des fibres statiques et du polyamide extensible, constitue une exception. À partir d'une certaine force de choc, les fibres statiques se déchirent et la corde adopte un comportement dynamique, suite à quoi la Rapline doit impérativement être remplacée.

Les critères les plus importants à l’achat d’une corde

Une fois le type de corde souhaité déterminé, il faut se pencher sur le diamètre et le poids de la corde. Logiquement, il existe ici une corrélation directe : plus une corde est épaisse, plus elle est lourde. De manière générale, les cordes plus épaisses sont aussi plus robustes et plus durables. En choisissant une corde, il faut donc souvent faire un compromis entre la robustesse et le poids. À titre comparatif : le poids au mètre des cordes à simple peut varier de 50 à 70 g/m environ, ce qui représente déjà 1,5 kg pour une corde de 70 m. La plupart des cordes à simple vendues aujourd'hui ont un diamètre situé entre 9,5 et 9,8 mm, avec un poids au mètre d'environ 60 g/m. Une bonne imprégnation a souvent une plus grande influence sur la résistance à l'usure que de petites variations de diamètre. Même si le nom du produit donne souvent l'impression que les cordes haut de gamme (souvent appelées « Pro » ou similaires) ne sont destinées qu'aux grimpeurs ambitieux, voire professionnels, l'investissement vaut la peine pour tous les grimpeurs, « car les cordes bien imprégnées ont une durée de vie plus longue », conseille également Matthias Schmid, chef de produit chez Bächli.

La proportion de gaine est un assez bon indicateur de la robustesse d'une corde. De manière très simplifiée, l'âme sert à la résistance et à la dynamique de la corde, tandis que la gaine protège l'âme de l'abrasion et de l'usure. Pour obtenir la résistance de la corde, l'âme doit respecter certaines dimensions minimales. Plus l’âme est protégée de gaine, plus la corde est robuste. Dans le cas des cordes extrêmement fines, la résistance est désormais également assurée par la gaine, ce qui permet d'atteindre des pourcentages de gaine élevés de près de 50 %. En règle générale, la part de gaine d'une corde d'escalade se situe toutefois aux alentours de 40 %. Le choix de la longueur dépend clairement de l’utilisation prévue. 

De manière générale, en escalade sportive, une corde doit être deux fois plus longue que la longueur maximale d'une voie en moulinette. En alpinisme, on utilise souvent des cordes à simple entre 30 et 40 m de long. Dans presque toutes les salles d'escalade, des cordes de 50 m sont plus que suffisantes. En falaise, des cordes de 60 m ou même de 70 m sont courantes. Des cordes de 80 m ou même de 100 m ne sont nécessaires que dans des cas exceptionnels. « Notre recommandation est de miser sur des diamètres de 9,2 mm, voire encore plus fins à partir d'une longueur de 80 m, sinon le poids total devient désagréable », recommande Matthias Schmid.

Sur toutes les cordes sont indiqués la force de choc (en kN) ainsi que le nombre de chutes normalisées que la corde peut supporter. Plus la force de choc est faible, plus la corde est extensible. Cependant, en escalade, une grande partie de la dynamique d'une chute est déterminée par la manière d’assurer. Ainsi, la force de choc déterminée au laboratoire a assez peu d’influence pour l'utilisateur final, pour autant que l'exigence de la norme soit respectée. De même, le nombre de chutes normalisées n'a en général qu'une signification limitée et constitue davantage un instrument de marketing qu'un critère de qualité. L'exigence minimale de la norme est bien supérieure à toutes les réserves de sécurité dont une corde a besoin pour être utilisée en escalade. Le glissement de la gaine fait également partie des exigences de la norme, mais il n'est souvent plus indiqué aujourd'hui, car ce risque est proche de zéro dans la pratique. Les cordes Unicore de Beal présentent même une gaine totalement solidarisée à l’âme. En revanche, l'imprégnation et l'absorption d'eau constituent des éléments importants pour la manipulation d’une corde. La norme UIAAWR (non obligatoire) pour les cordes limite l’absorption d'eau à 5 % maximum du poids propre de la corde. 

En comparaison, une corde non traitée peut absorber jusqu'à 50 % de son propre poids en eau ! Pour les cordes modernes et bien imprégnées, l'absorption d'eau est inférieure à 2 % du poids propre. L'imprégnation est un secret bien gardé par les fabricants, car elle influence massivement les propriétés de la corde en termes de manipulation et de robustesse. Ce traitement évite non seulement à l’eau de pénétrer, mais aussi à la poussière et à la saleté. Au fil du temps, la saleté entraîne une usure accrue de la corde. Il n'existe pas de paramètre mesurable pour la robustesse en soi – il faut alors se fier aux conseils dispensés dans les commerces spécialisés et à sa propre expérience.

À propos d'usure : une corde utilisée en salle et en falaise avec peu de contact direct contre le rocher s'usera en premier lieu en raison des chutes fréquentes ainsi que de la contamination par la poussière et la magnésie. En terrain alpin, la situation est très différente, car une corde est souvent amenée à cheminer autour d’arêtes rocheuses. Le type de roche joue bien sûr un rôle important et une longue course d’arête dans le granit peut déjà laisser des traces évidentes sur toute la longueur de la corde. Lors du choix d’une nouvelle corde, les alpinistes et grimpeurs aguerris tiendront également compte de la souplesse de la corde. Selon le modèle, les cordes peuvent être plus ou moins souples au toucher, au mousquetonnage ou encore à l'assurage. Les fabricants français Beal et Petzl ont tendance à proposer des modèles de cordes plutôt souples par rapport au fabricant allemand Edelrid. 

Il n'est pas possible de donner de conseil général – cela dépend vraiment de la perception et des préférences de chaque utilisateur. Le marquage du milieu de corde est essentiel en escalade. Si ce repère passe à travers le dispositif d'assurage lors de l’assurage du grimpeur en tête, il n'y aura plus assez de corde pour la descente en moulinette. Les marquages du milieu de corde avec un scotch ou de la peinture s'usent souvent avec le temps. C'est pourquoi certains fabricants changent le motif du tressage de la gaine au milieu de la corde, de sorte que le milieu soit marqué durablement.

Production des cordes

La confection de l’âme est la première étape de la production. Au début, les différentes mèches (terme technique pour les fils) sont tressées en cylindres. Ces cylindres servent uniquement à donner aux fils une forme qui peut être rétrécie par la température et l'humidité. Ce rétrécissement confère aux fibres leur élasticité. Ensuite, les cylindres sont défaits comme une maille en l’air, enroulés sur des bobines et insérés dans le métier à tisser des cordes. C'est là que sont fabriquées des cordes de plusieurs centaines de mètres de long avec différents procédés. 

Avant d'être coupée à la longueur définitive, la corde est encore soumise à un traitement d’imprégnation qui lui confère la dernière touche de finition. Ensuite, les marquages du milieu et des bouts de corde sont effectués et la corde est pliée et emballée. Depuis quelques temps, le lapcoiling (procédé de pliage spécial) s'est généralisé pour les cordes haut de gamme. Les cordages sont alors savamment enroulés pour éviter à l’utilisateur un premier déroulement soigneux de toutes les boucles. Il est ainsi possible de la sortir de l'emballage et de l’utiliser directement. Mais sans lapcoiling, celui qui ne déroule pas avec soin sa corde neuve mais qui se contente d’en saisir une extrémité et de tirer dessus sera puni par une belle salade de corde et des vrilles extrêmes.

En raison du haut degré d'automatisation et du contrôle qualité nécessaire, seule une poignée de fabricants possède encore sa propre production de cordes. Sur le marché européen, l'usine d'Edelrid en Allemagne et celle de Teufelberger en Autriche méritent d’être mentionnées. Toutes deux fournissent des cordes d'escalade à plusieurs marques de renom. En 2015, l'entreprise Mammut a cédé sa production de cordes à Teufelberger. Avec son usine à Madagascar, Beal montre qu'une production dans des pays à bas salaires est également possible. Le fabricant tchèque Lanex, avec sa propre marque Tendon, ainsi que Sterling Ropes aux Etats-Unis comptent également parmi les plus grands fabricants.

Développements actuels

Les cordes d'escalade ont atteint un niveau de technicité très élevé. La course vers la corde la plus fine s’est calmée. Les efforts actuels portent en premier lieu sur la durabilité dans le processus de fabrication. Comme pour les textiles fonctionnels, les imprégnations sans PFC et PFAS sont aujourd'hui monnaie courante (par ex. Eco-Dry chez Edelrid, depuis 2018). L'upcycling des déchets de production ainsi que le downcycling des cordes mises au rebut (par exemple pour en faire des T-shirts) sont également de plus en plus en vogue. En 2021, Edelrid a réussi à fabriquer de nouvelles cordes d'escalade avec 50 % de matériaux de récupération (Edelrid Neo 3R). 

Les efforts se multiplient autour de la résistance aux angles vifs : depuis quelques années, Edelrid et Mammut ont intégré aux cordes des fibres en Kevlar résistantes aux coupures. De telles cordes offrent un avantage non négligeable en matière de sécurité, surtout pour l’alpinisme et l’escalade alpine. Les fibres en Kevlar réduisent la probabilité d'endommager la corde sur des arêtes vives. Il n'existe toutefois pas encore de normes ou d'exigences européennes clairement définies en matière de résistance aux arêtes vives– bien que la chute sur une arête coupante représente aujourd'hui plus ou moins la seule possibilité de provoquer la défaillance d’une corde.

Longueur, diamètre, poids 

Une corde à simple polyvalente et adaptée à la plupart des utilisations, présente un diamètre de 9,5 à 9,8 mm. Dans nos régions, une longueur de 60 m suffit généralement pour l'escalade sportive. Le poids au mètre varie entre 50 et 70 g/m, ce qui, rapporté à la corde, représente une différence de près de 1,5 kg.

Étiquettes

Les données principales de la corde sont indiquées sur les étiquettes aux extrémités de la corde : la longueur, la date de production ainsi que la certification en tant que corde à simple, à double ou corde jumelée.

Une coque solide, un coeur tendre

Chaque corde d'escalade moderne est composée d'une âme et d'une gaine qui protège l'âme de l'usure. Idéalement, la gaine est imprégnée pour éviter que la saleté et l'humidité y pénètrent. Plus la part de gaine est élevée (jusqu'à 50 %), plus la corde est robuste.

Dix conseils pour la corde d'escalade 

1. Longueur de corde: Avant de partir en vacances d'escalade, informe-toi sur la longueur des cordes dans la région de destination. Selon la destination, l'équipement requis peut être différent de celui de ton site d'escalade local.

2. Gonflage: Lors de la première utilisation d'une corde, il faut absolument faire attention à la manière dont la corde est gonflée dans l'emballage. Sauf si le lapcoiling ou une technique comparable est explicitement mentionné, la corde doit être déroulée proprement afin d'éviter la formation de grumeaux.  

3. Usure: En règle générale, les extrémités de la corde d'escalade s'usent en premier. Si ta corde d'escalade est suffisamment longue, tu peux couper les extrémités usées et utiliser ainsi une corde d'escalade plus longtemps. Lorsque tu coupes les extrémités de la corde, inscris impérativement la nouvelle longueur à l'extrémité et adapte le marquage central si nécessaire, afin d'éviter les accidents. 

4. Entretien de la corde: Le b.a.-ba des EPI s'applique ici : stocker au frais, au sec et à l'abri des UV. Bien entendu, les produits chimiques doivent également être tenus à l'écart des cordes, car ils peuvent endommager les fibres synthétiques. Un type d'accident récurrent et, outre les chutes sur arêtes, la plus grande partie des ruptures de cordes, se base sur l'endommagement chimique des cordes, par exemple par de l'acide de batterie ou de l'essence. 

5. Lavage des cordes: Une corde peut être lavée, mais cela n'a pas toujours une influence positive sur sa durée de vie car, outre la poussière et la saleté, l'imprégnation en souffre également. Dans tous les cas, il ne faut pas utiliser de produits de nettoyage pour le lavage, ou alors uniquement des produits spéciaux. Les brosses à corde comme la Rope Brush de Beal, disponible chez Bächli, sont une alternative bon marché, simple et efficace. 

6. Salissures: Toujours utiliser un sac à corde en escalade. La poussière et la saleté adhèrent à la corde et s'insinuent dans les fibres. Là, elles provoquent une augmentation du frottement et de l'usure de la corde. La magnésie a un effet similaire et contribue à une usure plus rapide de la corde, surtout aux extrémités, lors de l'encordement et du désencordement. Elle doit être utilisée avec précaution. De la même manière que l'on veille à ce qu'une voiture ne soit pas rayée, on devrait traiter une corde. L'exemple type est l'utilisation sur les glaciers, où il faut faire très attention à ne pas endommager la corde avec les crampons.

8. Prix d'achat / qualité : La fabrication des cordes est un processus très automatisé. Si une corde est disponible à bas prix, cela a presque toujours un rapport avec les matériaux utilisés ou les économies réalisées dans le processus de fabrication. Il existe une forte corrélation entre le prix d'achat et la qualité d'une corde d'escalade. 

9. Remplacement: Les cordes peuvent être utilisées très longtemps malgré des traces d'usure évidentes. Les signes distinctifs indéniables à éliminer sont : Coupures dans la corde, déchirures de la gaine qui mettent l'âme à nu, contact avec des produits chimiques. Les extrémités fortement enroulées et usées doivent être coupées. En règle générale, l'utilisateur a déjà le sentiment subjectif qu'une corde devrait être mise au rebut ou que les extrémités devraient être coupées avant que la résistance ne soit critique. 

10. Recyclage / Upcycling : Il existe de nombreuses possibilités de réutiliser une corde d'escalade mise au rebut, jusqu'au bricolage de toutes sortes de gadgets à partir de la gaine de la corde. De nombreux fabricants proposent des idées et des instructions à ce sujet sur leurs sites web. Il convient de se méfier du détournement de la corde d'escalade. Ainsi, des accidents se sont déjà produits lors de l'utilisation d'une corde dynamique comme jeu de tir à la corde. Il est souvent possible de remettre les anciennes cordes d'escalade dans les salles d'escalade ou les magasins de sport, où elles sont collectées et éliminées de manière appropriée ou réintégrées dans le circuit de fabrication.


Plus d'articles

Longues voies : six conseils pratiques pour ta première fois

Les longues voies sont la discipline reine de l'escalade et procurent des sensations incroyables. La technique, le matériel, la préparation et bien d'autres éléments doivent être au point pour réussir et profiter pleinement de la voie. Nous te donnons six conseils pour ta première fois.

Un rêve devient réalité : ascension des 82 sommets de plus de 4000 mètres des Alpes à pied et en parapente

Avec leur projet XPEAKS, l'athlète Bächli Chrigel Maurer et l'alpiniste Peter von Känel se sont fixés des objectifs ambitieux : Leur objectif était de gravir ensemble les 82 sommets de plus de 4000 mètres des Alpes, en se déplaçant exclusivement à pied ou en volant en parapente. Grâce à un suivi GPS en direct et à des selfies pris sur tous les sommets, les deux hommes ont documenté leur projet ambitieux et réussi.

Dix sommets en 37 heures : Nicolas Hojac et Adrian Zurbrügg traversent le panorama bernois en un push

Le 29 juillet, les alpinistes Nicolas Hojac et Adrian Zurbrügg partent vers l'inconnu dans les Alpes bernoises. 37 heures et 5 minutes plus tard, ils sont la première cordée à avoir franchi sans escale les dix sommets de l'Eiger, du Mönch, de la Jungfrau, du Rottalhorn, du Louwihorn, du Gletscherhorn, de l'Äbni Flue, du Mittaghorn, du Grosshorn, du Zuckerstock et du Breithorn. Une course de haute montagne à la frontière des superlatifs, au cours de laquelle 7000 mètres de dénivelé et 65 kilomètres n'ont pas été les seuls défis.

Escalade sans faire la queue : Sgemögna 2545 m - face nord 6a

Sortez des embouteillages et partez à l'aventure : une face nord isolée avec beaucoup de potentiel pour de nouvelles voies vous attend bien au-dessus du Val Redorta au Tessin. Si vous craignez l'agitation des sites d'escalade connus et que vous cherchez un défi, vous êtes au bon endroit.

Du K2 au Breithorn et d'autres obstacles : Interview avec Nicole Niquille

Nicole Niquille a été la première Suissesse à devenir guide de montagne, puis à s’attaquer aux plus hautes montagnes du monde. Mais depuis un accident survenu il y a exactement 30 ans, elle se déplace en chaise roulante. Dans notre interview, elle parle de l’alpinisme moderne à très haute altitude, de la restriction des libertés en montagne et du quotidien – et aussi pourquoi le Breithorn est aujourd’hui plus beau qu’autrefois.

La conquête de la littérature de montagne

Un Hollandais peut-il écrire le "livre de montagne des livres de montagne" ? Oui, estime notre critique de livres de montagne Markus Rottmann, qui n'a pu s'empêcher d'acquiescer à chaque page du "Sommet infini".

40 jours, 600 pitons - nouvelle voie "Sully" à L'Argentine

Avec une opiniâtreté impressionnante, Claude Remy et Jean-Michel Pauchard équipentSully et Sabaton sur l’Argentine. De l’artd’utiliser le rocher pour le plaisir.

Contenu approprié

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaires sur cet article.

Ecrire un commentaire