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Du point le plus bas de Suisse au point culminant

Nicolas Hojac, vendredi, 24. août 2018

J’avais régulièrement entendu parler de gens qui auraient tenté de réaliser ce projet sans succès. Cela a éveillé ma curiosité. Après quelques recherches sur internet, j’ai découvert qu’une seule personne l’avait probablement réussi jusqu’à présent. J’ai alors commencé à réfléchir à la manière dont j’allais m’y prendre. Je ne voulais pas seulement atteindre le point culminant, mais aussi redescendre en plaine en parapente. En étudiant la carte, je me suis rapidement rendu compte que l’itinéraire le plus court pour la Pointe Dufour (4634m) remontait le couloir Marinelli. Excepté le fait qu’il s’agisse de la plus longue descente dans un couloir des Alpes, je ne connaissais rien de cet itinéraire.

J’avais régulièrement entendu parler de gens qui auraient tenté de réaliser ce projet sans succès. Cela a éveillé ma curiosité. Après quelques recherches sur internet, j’ai découvert qu’une seule personne l’avait probablement réussi jusqu’à présent. J’ai alors commencé à réfléchir à la manière dont j’allais m’y prendre. Je ne voulais pas seulement atteindre le point culminant, mais aussi redescendre en plaine en parapente. En étudiant la carte, je me suis rapidement rendu compte que l’itinéraire le plus court pour la Pointe Dufour (4634 m) remontait le couloir Marinelli. Excepté le fait qu’il s’agisse de la plus longue descente dans un couloir des Alpes, je ne connaissais rien de cet itinéraire.

Le 29 juin, je suis parti de Brissago sur les rives du lac Majeur et j’ai parcouru presque 100 kilomètres jusqu’à Macugnaga en vélo de course. Ce tronçon s’est déroulé sans problème et j’étais bien plus rapide que prévu. Après 3,5 heures et une bonne pause, j’ai enfilé les chaussures de montagne et grimpé à grandes enjambées en direction de la cabane Marinelli, au pied du couloir Marinelli. Mes calculs concernant la quantité d’eau à emporter se sont malheureusement avérés trop optimistes et je n’avais déjà plus rien à boire après la cabane. Une erreur qui aurait pu avoir des conséquences encore bien plus dramatiques.

Les conditions, encore agréables au début du couloir, ont vite changé. Plus je montais, plus je m’enfonçais. La neige devenait de plus en plus mouillée. J’étais contraint de me décaler dans les rochers délités. Avec la fatigue qui pointait, ce n’était pas toujours aisé de rester concentré. Ma mauvaise acclimatation et mon manque de liquide se faisaient de plus en plus sentir. Mes forces s’amenuisaient, j’étais incapable de déglutir et ma langue collait au palais. Pour finir, c’était un combat avec moi-même et contre les conditions qui se détérioraient au fur et à mesure. À partir du Silbersattel, j’ai à nouveau gagné en rapidité et j’ai posé mes pieds au sommet après 12 heures et 57 minutes. Après une brève pause, je suis revenu au Silbersattel, où j’ai déplié mon parapente pour atteindre Zermatt le plus rapidement possible. J’y ai atterri après 14 heures et 2 minutes.

Bien que ce projet ne présente pas de difficultés techniques, j’y ai rapidement trouvé du plaisir. Le vélo de course n’est définitivement pas ma grande passion, mais il était intéressant d’intégrer une nouvelle discipline dans un projet. Ne pas toujours rester dans sa zone de confort, mais tenter de nouvelles choses. Il était important pour moi de ne pas déposer de matériel à la cabane Marinelli, mais de porter le parapente et le matériel d’escalade du bas en haut. Bien que je n’aie pas réalisé un sans-faute, je suis content d’avoir mené à bien ce projet.

Photos : Daniel Bleuer

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