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Tracer avec éthique : 4 règles que les randonneurs devraient connaître

Julia Wunsch, vendredi, 26. janvier 2024

Faire ses premiers virages sur des pentes vierges - qui n'en rêve pas ? Les skis glissent en douceur dans le bonheur blanc, les cristaux tourbillonnent dans l'air, on glisse sur la pente comme sur du coton. Ou alors, tu peux te déplacer en raquettes dans la neige profonde.

Ce qui est pour nous un pur plaisir et un loisir est souvent synonyme de stress et de dérangement pour les autres - il s'agit de la faune, car les randonneurs empiètent toujours sur leur espace vital. Nous te présentons sur le blog comment planifier correctement ta randonnée en suivant quatre règles - et quelques faits intéressants sur la faune locale !

Règle 1 : respecte les zones de tranquillité et de protection de la faune sauvage

Main sur le cœur - as-tu toujours un œil sur ta descente pour savoir où se trouve une zone de tranquillité ou de protection de la faune devant toi ? En fait, c'est très simple, ces cartes sont disponibles en ligne en un clic. Tu dois garder un œil sur ces zones, non seulement pour protéger les espèces locales, mais aussi pour ton portemonnaie. Mais d'abord, quelle est la différence entre les deux zones ? En bref :

Les zones de tranquillité pour la faune sont des zones qui offrent un refuge à de nombreux animaux différents. On distingue les zones recommandées (marquées en jaune sur les cartes) et les zones légalement obligatoires (marquées en rouge).

Les zones de protection de la faune sauvage se concentrent sur la protection de quelques espèces sélectionnées et de leurs habitats. Elles sont toujours juridiquement contraignantes (marquées en rouge sur les cartes).

Les zones de tranquillité pour la faune recommandées sont indiquées en jaune sur les cartes, celles qui sont juridiquement contraignantes en rouge. Des panneaux indiquent ces zones sur le terrain. Source : Swisstopo et nature-loisirs.ch


Les deux servent donc de refuge pour les animaux, dans lequel ils devraient passer l'hiver sans être dérangés, si possible. Alors que les randonneurs recherchent temporairement la détente et le plaisir en montagne, les animaux sauvages "doivent" vivre dans la nature tout l'hiver - leurs besoins sont donc prioritaires. 

Fuir un skieur qui s'approche soudainement très vite dans la neige profonde brûle beaucoup d'énergie supplémentaire qui, dans le cas d'une offre de nourriture déjà limitée en hiver, peut conduire dans le pire des cas à la maladie et à la mort. 


La fuite en hiver consomme en soi de l'énergie - plus la neige est profonde, plus la consommation est importante. Source : nature-loisirs.ch

Ce que beaucoup de gens ne savent pas non plus, c'est que selon la loi sur la chasse (section 7), le fait d'expulser intentionnellement des animaux des zones protégées peut même entraîner une peine de prison et le "non-respect des mesures de protection contre les dérangements" une amende pouvant aller jusqu'à 20.000 francs. Il vaut donc doublement la peine d'éviter largement ces zones. 

En outre, les zones correspondantes peuvent être facilement localisées en cliquant sur les couches dans les applications de Swisstopo ou White Risk - et d'en tenir compte dès la planification préalable.

Règle 2 : reste en forêt sur les chemins et itinéraires balisés

En hiver, les randonnées nécessitent plus de préparation - grâce à la situation des avalanches, au bulletin d'enneigement et au manque de balisage comme en été. Alors que les randonneurs en raquettes peuvent encore suivre des sentiers indiqués, les randonneurs à ski doivent étudier le terrain et l'emplacement de l'itinéraire de manière encore plus précise - et cela nécessite une préparation approfondie. Il faut absolument tenir compte des zones protégées sur les cartes et définir des "no-go-zones".

La tentation est grande de suivre une montée pré-tracée, mais cela ne remplace pas la réflexion personnelle. Suis les itinéraires tracés et ne les quitte pas - surtout pas à la descente ou dans la descente.


On entend souvent le mot "accoutumance" - mais as-tu déjà entendu parler de "sensibilisation" ? Les deux sont opposés : Alors que les animaux peuvent s'habituer, par exemple autour des cabanes et des chemins très fréquentés, à des perturbations similaires, constantes et relativement fréquentes, qu'ils peuvent facilement éviter, l'inverse peut se produire avec certaines perturbations.

La sensibilité désigne une fuite de plus en plus loin, jusqu'à l'abandon du lieu d'hivernage. Elle est souvent déclenchée par des perturbations multiples et imprévisibles venant d'en haut, comme l'arrivée soudaine et rapide de skieurs, qui passent généralement inaperçus. Selon l'association "Natur & Freizeit", les animaux peuvent être particulièrement perturbés par le comportement suivant :

  • Un itinéraire inhabituel et imprévisible (p. ex. à travers les champs au lieu de suivre le chemin) 
  • Un effet de surprise (p. ex. vitesse élevée ou émergence inattendue autour des bords du terrain); 
  • approche par le haut (skieurs, snowboarders, parapentistes); 
  • groupes bruyants; 
  • personnes avec des chiens

Source : Campagne "Respecte tes limites - Sports de neige avec respect" de "Nature & Loisirs".


Règle 3 : évite les zones sensibles comme les lisières de forêt et les zones sans neige

Indépendamment de ton statut de protection, tu peux contribuer par ton comportement à stresser le moins possible les animaux en hiver - que tu sois un sportif d'hiver, un randonneur d'hiver ou un photographe. La règle d'or est la suivante : "plus tu es proche d'une zone boisée, plus tu as de chances de déranger les animaux sauvages".

Au-dessus de la limite des arbres et des arbustes, tu ne dois éviter que les zones rocheuses ou sans neige, car les animaux y cherchent souvent de la nourriture. En revanche, dans la forêt, tu dois absolument rester sur les itinéraires officiels. Cela est d'autant plus vrai si tu te promènes au crépuscule - car c'est justement entre le jour et la nuit et entre la forêt et les espaces ouverts que les animaux aiment se déplacer. Le principe de l'entonnoir de l'association "Nature & Loisirs" aide à comprendre.

Avec le principe de l'entonnoir, l'espace de mouvement que tu peux utiliser sans déranger les animaux sauvages se rétrécit au fur et à mesure que l'altitude diminue lors de la descente ou de l'ascension. Source : nature-loisirs.ch


Règle 4 : tu as un chien ? Tiens-le en laisse - et pilote les drones avec prudence

Pour tous ceux qui emmènent un animal à quatre pattes en randonnée ou même en randonnée hivernale - ceux-ci doivent être tenus en laisse dans les zones protégées. Et même autrement, il est recommandé de tenir en laisse surtout les chiens qui ont un fort instinct de chasse.

En revanche, si tu souhaites admirer le paysage hivernal depuis la perspective d'un oiseau, sache que les mêmes restrictions concernant les zones protégées s'appliquent ici que pour les amateurs de sports d'hiver. Les drones sont souvent interprétés comme des oiseaux de proie et peuvent donc déclencher un réflexe de fuite chez les petits animaux, mais aussi chez les chamois. En effet, les aigles royaux se nourrissent entre autres de faons de chamois - et les chamois ne font pas vraiment la différence entre les drones et les aigles. Vérifie donc bien où tu utilises ton drone et quel stress il pourrait provoquer.


4 faits hivernaux sur la faune locale

Les bouquetins ne produisent pas plus de chaleur ou ne mangent simplement pas plus en hiver, au contraire. Ils abaissent leur température corporelle et leur rythme cardiaque pendant les nuits froides, ce qui leur permet de supporter des températures allant jusqu'à -35 degrés. Pendant la journée, ils se tiennent sur les pentes ensoleillées pour se réchauffer. Leur pelage d'hiver plus foncé les y aide également.

Les Gypaètes barbus se reproduisent en hiver et réchauffent leurs œufs jusqu'à -30 degrés avec des "duvets", une robe de duvet épaisse sous les plumes de couverture. Dans un premier temps, le petit est nourri de cadavres. Ils passent l'hiver dans un nid en terrain rocheux. 


Ce sont ces quatre animaux que l'on rencontre en montagne - de loin, espérons-le. Ils passent tous l'hiver par des températures glaciales et doivent pour cela économiser leurs réserves d'énergie.


Les lagopèdes
hivernent dans leur tenue blanche d'hiver - ils changent de plumage trois à quatre fois par an. Pendant les périodes de repos prolongées et par grand froid, ils se retirent dans des cavités de neige isolées, semblables à des igloos. En cas de stress, ils abandonnent précipitamment ces cavités, ce qui peut entraîner leur mort. Les marmottes sont les seules espèces d'oiseaux à vivre exclusivement au-dessus de la limite des arbres, été comme hiver, et doivent donc faire l'objet d'une attention particulière lors des randonnées. 

Les marmottes hivernent dans un terrier dans le sol - et en famille nombreuse. Dans ce qu'on appelle le "chaudron de sommeil", un nid garni de 12 à 16 kg de foin, les jeunes se couchent au milieu, entourés des animaux plus âgés. Si leur température descend trop bas ou si le terrier devient trop froid, les animaux plus âgés interrompent leur torpeur et réchauffent le chaudron avec leur température corporelle désormais élevée, afin de maintenir les jeunes à la température nécessaire à leur survie. Autre fait amusant : toutes les deux semaines, les vieux animaux du terrier de la marmotte réveillent tout le terrier en se mettant à trembler. Puis tout le monde sort brièvement de sa torpeur - avant de se rendormir.

Ce texte a été traduit automatiquement de l'allemand. Le texte original est disponible sur notre site allemand.

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