Vente dominicale

Envoi de Noël

DE | FR | IT
  1. Actualité
  2.  > 
  3. Blog

Griffes acérées : le bon crampon pour chaque utilisation

Fabian Reichle, mercredi, 12. mai 2021

Les crampons font partie de l’équipement de base indispensable dès que l’on se rend en haute montagne, que l’on souhaite côtoyer les glaciers, voir pratiquer la cascade de glace. Ces outils sont bien plus que de simples pointes de métal que l’on porte aux pieds. Il existe en effet une multitude de modèles aux propriétés différentes. Faire le bon choix est parfois une question de préférences personnelles, mais c’est souvent également une question de sécurité.

L'équipement de montagne est de plus en plus sophistiqué : membranes textiles résistantes aux intempéries, sacs à dos ultralégers, fibres high-tech dans les cordes. Les crampons semblent alors archaïques. Des pointes métalliques fixées aux chaussures, rien de plus. C'est du moins ce que l'on pourrait penser à première vue. En effet, les crampons présentent eux aussi des caractéristiques techniques et des différences qui vont bien au-delà des préférences personnelles. Comme les appareils ont une influence directe sur la sécurité en montagne, il vaut la peine d'y regarder de plus près.

Les crampons doivent être résistants et fiables. On attend d'eux qu'ils s'accrochent à la glace et à la neige, mais aussi qu'ils s'accrochent au rocher. Sans s'émousser rapidement, bien sûr. De plus, elles doivent tenir fermement à la chaussure et pouvoir être fixées et retirées facilement de celle-ci.


Systèmes de fixation

En parlant de chaussures, leur type de construction définit le système de fixation qui leur est adapté. Les chaussures cramponnables ou cramponnables sous certaines conditions permettent, comme leur nom l'indique, de fixer des crampons. Toutefois, selon la définition, seules les fixations dites "à courroie" peuvent être montées sur ces derniers modèles. Ce type de crampons possède des corbeilles à l'avant et à l'arrière qui entourent la chaussure. Des sangles (par exemple en nylon) permettent d'attacher l'appareil. Ce type de modèle est suffisant pour les trekkings simples sur glacier et autres. L'assise et la stabilité ne sont cependant plus justifiables pour des entreprises plus intensives.

Reliure à sangle : Air Tech New-Classic de Grivel


Dans les terrains techniques, on utilise des fixations à levier basculant. Le levier de basculement se trouve à l'arrière du crampon. À l'avant, on utilise un étrier qui peut également être placé avec précision sur la chaussure. La condition préalable est de disposer de chaussures de montagne ou de ski avec des bords durs - ou, en d'autres termes, de chaussures résistant aux crampons.

Kipphebelbindung: Alpinist Pro de Salewa


Les fixations à bascule sont légères et se mettent en place rapidement. Ce système est extrêmement pratique, surtout en randonnée à ski avec des chaussures rigides. Toutefois, une dangereuse idée fausse a la vie dure : Les crampons à levier basculant tiennent parfaitement sur les chaussures de montagne. Si celles-ci ne sont pas assez rigides, il peut y avoir suffisamment de mouvement au niveau du pied pour que les crampons glissent. Et dans certaines circonstances, cela peut être mortel. C'est pourquoi il existe aussi une solution hybride - une combinaison de paniers à l'avant et de leviers à l'arrière. Cette variante polyvalente permet de couvrir un large éventail de possibilités de randonnées.

Kombisystem: Sarken Leverlock Universel de Petzl


L'utilisation prévue

Même si les systèmes de fermeture définissent plus ou moins clairement l'utilisation prévue, il existe d'autres caractéristiques à prendre en compte sur les crampons, en fonction du terrain sur lequel on évolue.

  • Les randonnées en haute montagne et les trekkings glaciaires légers
    Le confort de marche est ici au premier plan. Ces crampons doivent donc être légers, l'aluminium étant le matériau de base le plus adapté. Dix à douze pointes sont utilisées ici. Les deux pointes avant peuvent être utilisées pour les courtes pentes de glace et les pentes raides.
  • Les randonnées en haute montagne pour les avancés
    Les randonnées exigeantes impliqueront très probablement davantage de contact avec la roche. Dans ce cas, l'aluminium serait trop vite abîmé, il vaut donc mieux opter pour de l'acier robuste. Douze pointes sont standard. Des pointes avant supplémentaires et inclinées promettent plus d'adhérence.
  • Glace partielle et chutes d'eau
    En cas de terrain extrême, l'accent est clairement mis sur les pointes avant. Celles-ci sont orientées pour la verticale comme des piolets.

Et sinon?

En plus de l'utilisation claire et des aspects liés à la sécurité, il existe encore quelques autres caractéristiques qui varient selon les préférences. Les plaques anti-bottes - bien qu'elles fassent en fait partie de la sécurité- sont des éléments notables des crampons, tout comme la longueur et l'orientation des pointes. Il faut choisir entre le confort de marche et la résistance à la préhension.

Enfin, un facteur discret mais non négligeable : que faire des crampons quand on ne les utilise pas ? Ceux qui ne veulent pas avoir de vêtements déchirés dans leur sac à dos prennent soin de leurs griffes dans un sac de transport séparé. Et si les crampons sont stockés à la cave après une utilisation intensive, il faut les entretenir régulièrement, les aiguiser et inspecter l'usure des matériaux - pour que ces engins à l'allure archaïque continuent à mordre la glace et le rocher avec leurs griffes pendant longtemps encore.

Plus d'articles

Un rêve devient réalité : ascension des 82 sommets de plus de 4000 mètres des Alpes à pied et en parapente

Avec leur projet XPEAKS, l'athlète Bächli Chrigel Maurer et l'alpiniste Peter von Känel se sont fixés des objectifs ambitieux : Leur objectif était de gravir ensemble les 82 sommets de plus de 4000 mètres des Alpes, en se déplaçant exclusivement à pied ou en volant en parapente. Grâce à un suivi GPS en direct et à des selfies pris sur tous les sommets, les deux hommes ont documenté leur projet ambitieux et réussi.

Deux amies - un rêve commun : la face nord du Cervin

Les alpinistes Franziska Schönbächler et Jil Schmid ont longtemps rêvé d'escalader ensemble la face nord du Cervin. La longue attente de bonnes conditions a finalement porté ses fruits. Le 20 juillet, les amies ont pu partir et affronter la célèbre montagne. Dans son blog, Franziska, l'athlète de Bächli, décrit comment elle a vécu cette randonnée et ce dont elle se souviendra encore longtemps.

Dix sommets en 37 heures : Nicolas Hojac et Adrian Zurbrügg traversent le panorama bernois en un push

Le 29 juillet, les alpinistes Nicolas Hojac et Adrian Zurbrügg partent vers l'inconnu dans les Alpes bernoises. 37 heures et 5 minutes plus tard, ils sont la première cordée à avoir franchi sans escale les dix sommets de l'Eiger, du Mönch, de la Jungfrau, du Rottalhorn, du Louwihorn, du Gletscherhorn, de l'Äbni Flue, du Mittaghorn, du Grosshorn, du Zuckerstock et du Breithorn. Une course de haute montagne à la frontière des superlatifs, au cours de laquelle 7000 mètres de dénivelé et 65 kilomètres n'ont pas été les seuls défis.

Honneur rare : anniversaire au Bächlistock

Le Bächlistock se cache tout au fond du Bächlital et culmine à 3246 mètres. Même si le topo du CAS n’est pas très élogieux à son sujet, nous ne pouvions quand même pas le délaisser pour le 50e anniversaire de Bächli Sports de Montagne.

Course d’alpinisme facile avec vue imprenable: Tête Blanche – Petite Fourche

Cette randonnée d'altitude aux multiples variantes passe par les deux sommets de la Tête Blanche (3421 m) et de la Petite Fourche (3513 m) et offre de magnifiques vues sur le massif du Mont-Blanc.

Une équipe, deux perspectives

La dynamique unique qui s’est établie entre Roger, alpiniste passionné, et Bettina, ancienne skieuse de fond, les anime depuis quatre ans. Une interaction qui ne fait pas qu'enrichir leurs courses, mais qui les rend aussi plus sûres.

Un instant magique à 4357 m

Avec 150 jours de travail comme guide de montagne, Lionel vit chaque année d'innombrables moments impressionnants dont il ne se souvient pas toujours en détail. Mais sa dixième ascension de la Dent Blanche restera à toujours gravé dans sa mémoire. C’était le début de la plus longue aventure de sa vie.

En vitesse à l’Eiger, au Mönch et à la Jungfrau

S’ils regardent en arrière, Nicolas et Adrian peuvent contempler cinq ans d’aventures en commun. Une aventure qui a commencé par une sortie de trail running épique dans le pittoresque Gasterntal. Le projet suivant en commun n’a pas tardé.

Contenu approprié

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaires sur cet article.

Ecrire un commentaire