Suite à la campagne percutante de Greenpeace, le fabricant de la membrane Gore-Tex s’est fixé un objectif ambitieux. D’ici 2023, tous les laminés Gore seront fabriqués sans PFC. Cet été, l’entreprise a placé le premier jalon de ce défi : lors de la foire OutDoor de Friedrichshafen, elle a présenté sa première série de vestes durablement déperlantes réalisées sans PFC.
Notre avis : continuez comme ça !
Les PFC sont des composés chimiques utilisés pour réaliser le revêtement déperlant des vêtements de sports de montagne. Lors de la fabrication, de l’utilisation et du lavage de ces vêtements, ces composés chimiques sont libérés dans l’environnement. Ils contaminent l’eau et intègrent la chaîne alimentaire. Ils sont de plus pas ou très peu dégradables et ont un impact négatif sur la santé de l’homme et des animaux.
Un travail de longue haleine
La campagne percutante de Greenpeace a mis sous pression les fabricants de vêtements de sports pour qu’ils renoncent aux PFC. Pour cette raison, en 2017, l’entreprise Gore qui fabrique le Gore-Tex a pris un engagement : renoncer d’ici 2023 aux PFC néfastes à l’environnement. Lors de la foire OutDoor de cette année, Gore a présenté les premières vestes équipées de laminés bicouches dont l’imprégnation est exempte de PFC néfastes à l’environnement. Ces vestes sont fabriquées par des marques comme Haglöfs, Berghaus et Marmot.
Agir sur tous les fronts
En plus de renoncer aux PFC, ces vestes ont un autre avantage écologique : elles sont réalisées dans des laminés Gore-Tex dont la couche extérieure est réalisée en matériaux recyclés. À Friedrichshafen, Gore a également présenté une autre innovation : pour la saison d’automne/hiver 2019, des laminés teintés dans la masse lors du filage seront mis sur le marché. En comparaison avec une coloration conventionnelle, cette technologie permet d’utiliser 60% de moins d’eau et réduit les émissions de CO2. Notre avis : continuez comme ça !
Les vêtements et l'équipement pour les sports de montagne sont fortement sollicités lors de leur utilisation. Mais même si le matériel n'a apparemment plus de valeur, il est souvent encore excellent pour des utilisations alternatives. C'est pourquoi nous collectons le matériel usagé et travaillons avec des partenaires qui lui donnent une nouvelle vie.
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Alors que l'escalade en trad nécessite plus de matériel et de connaissances, les itinéraires pré-percés sont plus accessibles: En principe, « seulement » des dégaines sont nécessaires pour se lever en toute sécurité. Supprimer les obstacles signifie plus de passionnés d'escalade - cette tendance alimente à son tour la motivation pour ouvrir de plus en plus de parois rocheuses avec du matériel de sécurité fixe. Lorsqu'il s'agit de minimiser l'impact sur la nature, la question se pose de savoir si l'escalade en trad présente des avantages écologiques par rapport aux itinéraires équipées.
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