Les montagnes possèdent un pouvoir d’attraction magique. Parallèlement, l’environnement alpin est exposé à d’importants dangers naturels. En hiver notamment, lorsque les sommets se couvrent d’un doux manteau blanc, un facteur critique vient s’ajouter : les avalanches.
La météo, la quantité et le type de neige, mais aussi le terrain ont une influence sur le déclenchement potentiel des avalanches. Les randonnées à ski et en raquettes doivent, par conséquent, être minutieusement préparées afin de pouvoir évoluer en toute sécurité. Malgré tout, un risque résiduel subsiste toujours. Savoir comment utiliser l’équipement de sécurité peut être une question de vie ou de mort
Durant la saison froide, certains équipements sont indispensables et doivent systématiquement être emportés. Le DVA en fait partie.
Un assistant petit, mais indispensable
Le DVA est un petit appareil qui peut recevoir et envoyer des signaux. Les personnes qui se déplacent en dehors des pistes règlent leur DVA sur « émission ». Il ne faut par ailleurs jamais partir seul. En cas d’ensevelissement, on peut rechercher la victime dans le cône de l’avalanche en utilisant le mode « recherche ». Ça a l’air simple, et ça l’est.
Un bon DVA doit permettre une utilisation intuitive. En effet, en cas d’avalanche, localiser le plus vite possible les éventuelles victimes est crucial. De plus, il s’agit d’une situation de stress intense et, pour rester efficace, il est nécessaire d’être à l’aise avec son appareil. En outre, lors de l’achat d’un DVA, il convient de ne pas se laisser impressionner par les appareils soi-disant professionnels. Au contraire, ceux-ci conviennent parfaitement aux débutants car leur maniement, étudié dans les moindres détails, permet d’être plus efficace en cas d’urgence.
Un long développement
Les DVA représentent-ils une nouveauté technologique ? Absolument pas. Au début des années 1970 déjà, les premiers modèles faisaient leur apparition sur le marché, notamment le Barryvox de Mammut. À l’époque, il n’existait pas encore de normes d’émission, si bien que tous les modèles n’étaient pas compatibles entre eux. Ces appareils analogiques équipés d’une seule antenne rendaient la recherche difficile et nécessitaient beaucoup d’entrainement. Aucune comparaison possible avec les modèles actuels : tous les DVA envoient et reçoivent les signaux sur une fréquence standard, de manière entièrement numérique. Les signaux sont généralement captés grâce à trois antennes, ce qui permet de localiser plus rapidement et plus précisément les personnes ensevelies.
Malgré tout, le DVA ne doit pas procurer un faux sentiment de sécurité. L’utilisation de l’appareil ainsi que le processus de recherche doivent être entraînés. Il convient également de porter le DVA sous la couche de vêtements extérieure, à distance des autres appareils électroniques. Encore un détail important : le nom, peu flatteur, de détecteur de victimes d’avalanche est tout à fait justifié. En effet, un DVA n’est pas à même de détecter des avalanches, ni de les empêcher.
Une fois qu’on maîtrise bien son utilisation, le DVA est parfait pour sauver des vies. En espérant toutefois qu’il ne soit jamais nécessaire de s’en servir.
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