Calendrier de l'Avent montagnard No 24 : Olympus Mons

Derrière la dernière fenêtre de notre calendrier de l'Avent se cache un géant extraterrestre : l'Olympus Mons.

Vous pensez que l’Everest est la plus grande montagne ? C'est évidemment vrai si l'on reste sur terre. Mais il existe une montagne qui le dépasse – et de loin. Laissez votre regard se perdre dans le ciel, contemplez l'infini de l'espace. Quelque part là-haut, il y a Mars qui, tout comme la Terre, tourne autour de notre soleil. C'est sur cette planète que se dresse l’Olympus Mons, la plus grande montagne de la partie de l'univers que nous connaissons.

L’Olympus Mons en bref

• Situation : région de Tharsis, sur Mars
• Altitude : 26 400 mètres. Cela correspond à trois fois la hauteur de l’Everest. Si la montagne est si grande, c'est parce que la force d'attraction est plus faible sur Mars que sur Terre. Ici, elle s'effondrerait tout simplement sur elle-même.
• Découverte : 10 novembre 1879 par l'astronome Giovanni Schiaparelli.
• Première ascension : encore ouvert.
• Type de montagne : volcan bouclier. On ne sait pas s'il est encore actif.
• Autre gigantisme : l'Olympus Mons n'est pas seulement incroyablement haut, sa superficie est également colossale. Son diamètre mesure plus de 600 kilomètres et l'un de ses cratères s’ouvre à lui seul sur 85 kilomètres de diamètre. De plus, l’une de ses parois rocheuses tombe à pic sur une hauteur de 10 kilomètres.

Proposition de course à l’Olympus Mons

L'ascension d'Olympus Mons ne sera pas facile. Il y a déjà le voyage vers Mars, qui se trouve dans le meilleur des cas à environ 55 millions de kilomètres de la Terre – selon la position des planètes dans leurs orbites solaires respectives. Le temps nécessaire n'est pas non plus négligeable. Le rover Curiosity de la NASA a par exemple mis 254 jours pour atteindre la planète. Le projet a d'ailleurs coûté 2,5 milliards de dollars. Un vol spatial habité devrait coûter beaucoup plus cher. Mais qui sait ce que l'avenir nous réserve ?

Une fois sur Mars, il faudra en premier lieu s'occuper de l'oxygène. La conquête de l'Olympus Mons dans le style alpin classique tombe donc à l'eau pour le moment. Ce qui sera certainement intéressant, c'est la faible force d'attraction à la surface de Mars qui rendra l'ascension probablement plus facile.

Mise à part ces pensées hypothétiques d'une première ascension de l'Olympus Mons, peut-être l'humanité posera-t-elle effectivement un pied sur Mars dans un avenir proche, qui sait ? Le projet semble réaliste. Notre curiosité nous conduira probablement un jour ou l'autre sur d'autres planètes que la Terre, que ce soit par nécessité ou comme simple résultat du progrès technique.

C'est comme dans les sports de montagne : découvrir de nouvelles choses, pénétrer dans des dimensions insoupçonnées, vivre des aventures, se lancer sans cesse des défis et se faire plaisir. Ce qui paraissait impossible il n'y a pas si longtemps est aujourd'hui une évidence.

Jusqu'à ce que le premier alpiniste sur Mars envoie la photo du sommet de l'Olympus Mons dans l'univers, nous nous contenterons du merveilleux monde alpin de notre Terre. Prenons soin, non seulement de nos montagnes tant aimées, mais aussi de la planète toute entière.

Sur ces mots, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour l’avenir et vous souhaitons de vivre des aventures palpitantes en montagne dont vous vous souviendrez toute votre vie. Joyeux Noël.