Les amoureux de la montagne – dans notre calendrier de l’Avent, nous présentons chaque jour une personne dont la passion et le métier sont liés au monde alpin. Derrière notre 16e porte, nous vous présentons l’aspirante guide de montagne Anne-Aylin Sigg. Depuis septembre 2021, elle suit une formation exigeante de guide et s’occupe en parallèle du bien-être des patients en tant que médecin-assistante à l’hôpital universitaire de Zurich.
Dès l'école primaire, tu savais que tu voulais devenir alpiniste. N'as-tu jamais douté de ton projet?
Mon souhait professionnel en première année primaire était d'être alpiniste. L'escalade et l'alpinisme m'ont accompagnée depuis toute petite, mais finalement, j'ai d'abord étudié autre chose et je me suis plongée dans le monde de la médecine. Et bien sûr, lorsque j'ai assisté aux premières chutes mortelles de collègues, je me suis demandé si je devais vraiment continuer à faire de l'alpinisme. Mais la fascination est si grande que je ne peux pas m'en passer.
Quel est le module ou l'examen que tu as le plus respecté?
Ce que j'ai le plus respecté, c'est le module de technique de ski et d'avalanches. En tant qu'habitante classique de la plaine, on m'a toujours reproché de ne pas savoir skier et je me suis donc entraînée assez intensivement pour cela.
Avez-vous eu un moment où vous saviez que vous étiez prête pour la formation de guide de montagne ?
Non, je l'aurais probablement manqué. Heureusement, une bonne amie m'a conseillé d'essayer enfin. Et je lui en suis infiniment reconnaissante.
Tu es aussi médecin, comment concilies-tu tout cela?
Eh bien, il faut parfois jongler assez bien et rapidement. Mais c'est aussi ce qui rend la chose intéressante - j'ai du plaisir à exercer les deux professions. De plus, il en résulte des combinaisons professionnelles intéressantes.
Quel conseil donnerais-tu à toutes les futures aspirantes?
Il suffit d'essayer et de se donner à fond. Vous pouvez le faire aussi bien que les hommes.
Quelle est ta manière préférée de parcourir la montagne en privé?
En privé, j'aime parcourir des voies où l'accès est un peu plus long et où il faut éventuellement bivouaquer, mais où il n'y a jamais d'embouteillage à l'entrée. Ce qui ne doit jamais manquer, ce sont des amis grimpeurs* pleins d'humour et de cœur, et des oursons en gomme et du chocolat dans le sac à lunch.
Avez-vous quelque chose à transmettre à la communauté des sports de montagne ?
Je souhaiterais que les montagnards* aient avant tout du plaisir et ne pensent pas uniquement à la performance. D'un point de vue professionnel, je souhaiterais que les alpinistes* suivent régulièrement un cours de premiers secours et se familiarisent avec les techniques de sauvetage afin de pouvoir s'aider eux-mêmes en cas de petits accidents.
C'est un casque d'escalade Skywalker 3.0 de Mammut qui se cache derrière notre 16e porte.
Ce prix a malheureusement déjà été tiré au sort.
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